Dans une galaxie dominée par une fédération de neuf planètes, certains êtres possèdent un “don”, un pouvoir unique. Akos, de la pacifique nation de Thuvhé, et Cyra, soeur du tyran qui gouverne les Shotet, sont de ceux-là. Mais leurs dons les rendent, eux plus que tout autre, à la fois puissants et vulnérables.
Tout dans leurs origines les oppose. Les obstacles entre leurs peuples, entre leurs familles, sont dangereux et insurmontables. Pourtant, pour survivre, ils doivent s’aider – ou décider de se détruire.
Auteur - Véronica Roth
Nombre de page - 471
Edition - Nathan
Je me languissais de découvrir ce nouveau roman imaginé par Véronica Roth, l’auteur de la saga Divergente, qui m’a largement conquise.
Cette fois, l’auteur nous immerge dans un univers totalement différent, exit les factions dans un monde postapo, ici nous découvrons un monde bien plus vaste puisqu’il s’agit d’une galaxie composée de neuf planètes, dont celle de Thuvés à laquelle deux peuples, les Thuvétistes et les Shotet, tentent de revendiquer leur appartenance.
Dans cet univers, le Flux apportent aux habitants des pouvoirs particuliers, tandis que les Oracles prédisent pour certains un Destin légitime qui ne peut être modifié. Akos, son frère Eijeh et sa soeur Cisi, des enfants du peuple Thuvétiste, font partie de ces personnes, mais c’est également le cas de la princesse Shotet, Cyra et son frère Ryzek.
À l’annonce de leur Destin, leur vie se voit complètement bouleversée. Akos et son frère sont enlevés par les Shotet, forcé de vivre parmi leur oppresseur, prisonnier.
Si les prédictions sont souvent imprécises, elles peuvent se montrer d’une cruauté sans faille. C’est ce qui pousse le prince Shotet à devenir un roi cruel et égoïste, prêt à tout pour modifier les prédictions à son sujets, ainsi qu’à se servir de sa sœur Cyra, dont le pouvoir est une douleur sans nom, qu’elle subit au quotidien, mais qu’elle peut aussi infliger aux autres.
Après des années à vivre en tant que prisonnier du peuple Shotet, Akos se voit offert à Cyra par son frère, car son pouvoir à la possibilité d’annuler la douleur éprouver au quotidien par la princesse. Leur cohabitation marque le début de leur aventure à travers la galaxie et contre la route du Destin.
Ce qui m’a beaucoup touché dans ce roman, c’est le personnage de Cyra. À cause de son don, la princesse Shotet doit vivre avec la douleur et je pense que cette particularité a pu toucher tous ceux qui comme elle, doivent faire face à des douleurs chroniques qui leur empoisonnent l’existence. Ce qui fut mon cas également à une époque pas si lointaine.
Bien sûr, ce n’est pas le seul détail qui m’a fait aimer ce personnages. Ses traits de caractère, sa solitude m’ont également touchée, même si elle a commis des choses horribles sous le joug de son frère, elle nous apprend qu’il n’est jamais trop tard pour tenter de changer les choses et d’agir pour le bien. Encore une fois, Veronica Roth nous sert une héroïne féminine, forte et indépendante, comme je les aime.
Akos m’a vite charmé quant à lui ( je suis faible ), j’ai apprécié son intégrité et sa capacité à persévérer. Par amour pour ses proches, il est prêt à donner sa vie, mais c’est aussi sans doute parce que l’intitulé de son Destin n’est pas très glorieux, quoi qu’un peu énigmatique.
Le personnage de Faeh, qui n’apparait que vers la fin du roman, m’a également plu, c’est le genre de personnage un peu froid et distant qui laisse deviner la dureté de son existence, mais envers qui on éprouve du respect.
La dimension psychologique des personnages est particulièrement bien menée et on sent qu’il y a encore matière à nous surprendre pour la suite. Enfin, malgré le fait que certains détails de leurs destinées soient déjà tracés pour nos personnages, leurs intitulés reste parfois énigmatique et il y a énormément de façon de les interpréter. Si le Destin semble inébranlable, l’auteur tente de nous montrer que nos héros ont encore le choix d’accepter ou de se battre.
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