Les crimes de Grindelwald
Si le premier nous rappelait un certain enchantement, comme à la découverte du premier Harry Potter, avec sa magie et ses couleurs chatoyantes, ainsi que son univers merveilleux, ce deuxième opus des Animaux Fantastiques, nous plonge dans des temps plus sombres, aux prémices d’une guerre terrible.
L’univers est toujours aussi fabuleux à mes yeux. Nous découvrons enfin le Paris version sorcier du début du siècle et son ministère, dont l’architecture n’est pas sans nous rappeler le grand palais et sa coupole de verre.
J’ai apprécié découvrir enfin Leta, personnage torturée qui m’a beaucoup touché de par son histoire plutôt funeste. Norbert toujours fidèle à lui-même (je le dis encore, mais Eddie Reydmayne était clairement fait pour jouer ce rôle !) et Jacob, qui apporte toujours la petite touche d’humour au film, malgré la noirceur qui prend possession de l’histoire. Puis, Croyance, interprété par Ezra Miller, (tout aussi convainquant qu'Eddie à mes yeux) en qui on envie de croire, mais qui mis à mal par la recherche de ses origines, se risquera sur des chemins encore plus tortueux.
J’ai trouvé qu’au-delà de l’univers magique, c’était une histoire très adulte et sombre. Derrière les apparences, il y a des messages fort, comme l’acceptation de la différence et la quête de soi. Nous découvrons des personnages face à des démons intérieurs qui les mettent en doute et qui ont tous plus ou moins une part d’ombre et de lumière, ce qui les rend d’autant plus touchant.
S’il y a parfois moins d’action que dans le premier film, je ne me suis absolument pas ennuyé. Tous les clins d’œil à Harry Potter m’ont fait sourire (malgré quelques incohérences, coucou McGonagall), mais surtout j’ai adoré voir les personnages évolués et choisir leur camp, de façon parfois surprenante, face à un avenir incertain et très obscur.
Enfin, je pense que c’est un film de transition. Le premier posait les bases, présentaient des personnages attachants, celui-ci entre dans le vif du sujet, soit la montée en puissance de Grindelwald et sa facilité à se servir des faiblesses de chacun pour les rallier à sa cause, mais également du passé de Dumbledore (au passage Jude Law était parfait !!!! Désolé je m'emporte !).
Enfin, si nous avons droit à des déferlante de révélations tout au long du film, celle qui nous éclate au visage à la fin, chamboule tout. J'avoue qu’elle me turlupine, car si j’ai noté quelques incohérences, je fais confiance à JK Rowling pour continuer à nous surprendre dans la suite. J’ai donc hâte de savoir comment cela va être exploré...
Pour conclure, j'ai adoré le film. J'ai hâte de le revoir tranquillement pour noter ce qui aurait pu m'échapper ! Mais je suis ravie de cette suite et si vous ne l'avez pas encor vu, alors foncer !